Depuis les attentats du 13 novembre, de nombreux jeunes affluent dans les CIRFA de France. « De 300 candidatures par jour, on est passé à plus de 1500. » La plupart souhaitent devenir réservistes.

« Dans le civil, je suis nulle part. » Grégoire a 17 ans, c’est la première fois qu’il se rend au CIRFA. Il est venu avec sa mère, comme beaucoup d’autres jeunes.

Sébastien, 19 ans, vient de signer son contrat d’engagement de cinq ans dans l’Armée de Terre : « Mon père et mon oncle sont contents mais ma mère est un peu réticente, comme toutes les mères d’ailleurs. Elle a peur que je me fasse tuer. »

Chaque premier mardi du mois, dans tous les CIRFA de France, les jeunes recrues viennent signer leur contrat d’engagement dans l’Armée.

Venus seuls avec leur sac, parfois en famille, ils prennent le train quelques heures après la signature pour rejoindre le régiment où ils ont été affectés.

Lever 5h30, extinction des feux 23h00. Avec leur musette sur le dos, toujours en rang, ils chantent en cœur quand ils se déplacent.

Océane a 27 ans. Ce n’est pas la guerre qui l’intéresse, c’est le combat.