Champs du Lude, chants du Loir

Découvrir le paysage en allant chercher le lait, réveiller le Loir en s’y baignant, en le traversant, en l’arpentant… Entre-sols et herbes folles. Re-découvrir le Lude, des prairies à l’asphalte. Un film poétique sur le paysage ludois d’aujourd’hui, pour penser celui de demain.

Carte blanche réalisée dans le cadre de la résidence « Paysage façonné » avec la paysagiste-plasticienne Anourak Visouthivong.
Avec le soutien de la Maison de l’architecture des Pays de la Loire et du Lude
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Saudade e lagrimas

Técas, Tia Lala, Dom Pedro et Maria vivent à Paris. Ils sont issus de la diaspora angolaise. Chacun et chacune raconte à sa manière – entre deux rives – ce qui les lie, ce qui les déchire, ce qui les meut.

Carte blanche de l’Alliance Française de Luanda.
Avec le soutien de l’ambassade d’Angola en France et du consulat d’Angola à Paris.

Tout ce que je leur dois

Lucette, Jenny, Flora, Camille et les autres sont nées au début du XXe siècle. Elles ont traversé le XXe siècle, siècle de chamboulement pendant lequel la femme, citoyenne de seconde zone est devenue citoyenne à part entière. Aujourd’hui, elles prennent la parole pour nous raconter comment elles ont choisi de vivre face à ce destin de femme qui leur était imposé. Elles nous embarquent avec humour, tendresse, force et courage dans ce qui a été leur quotidien, leurs questionnements, leurs renoncements, leurs actions. Employée ou femme au foyer ; mariées, divorcées, mère de famille nombreuse, mère célibataire ou sans enfant… Leurs souvenirs, comme des fusées, jaillissent et éclairent le chemin qui reste à parcourir.

Ensemble, nous interrogeons nos vies ordinaires, celles que nous vivions sans même y penser. Nous parlons des choses communes, de ce qui est, de ce que nous sommes, de ce que c’est qu’être une femme libre.

Produit par TS Productions et Marianne Productions, en développement.

Il se pose là une question d’espoir

« Il n’y a qu’un présent immobile encerclé d’un mur d’angoisse. » Le livre de l’intranquillité, Fernando Pessoa

Beshar est né au Kurdistan d’Irak en 1979. Il n’a connu que la guerre. En 2014, menacé par Daesh, il choisit de fuir laissant – pour un temps, pensait-il – sa femme et ses deux enfants. Beshar est arrivé en Suisse, cela fait huit ans. C’est un père, emprisonné à ciel ouvert, qui attend l’arrivée de sa famille sans savoir si ce jour viendra. Une double délivrance incertaine : il les sauvera de l’enfer irakien, ils le sauveront de sa condition d’exilé à perpétuité. Seul, à Genève, reclus dans un appartement, il lui est interdit de quitter la Suisse, et de travailler. Dans un présent immobile, hanté par ses souvenirs, il devient fou d’attendre.

Produit par TS Productions et Marianne Productions, en tournage.

Des mots à la figure

Paris, VIIIe. Quartier chic.
Arthur, Célia, Govely, Helder, Julie et Maciga habitent dans un foyer de jeunes travailleurs. Ils sont apprentis cuisiniers, pâtissiers, commis ou serveurs dans les plus grands palaces parisiens. Nous discutons : travail, harcèlement, famille, amour et traversées.

Maciga, 19 ans : « Mes parents me disaient : quand tu fais des beaux rêves, il ne faut pas les raconter à tout le monde. C’est pareil pour les mauvais rêves. »

Carte blanche de la Ville de Paris.
Avec le soutien de l’Espace Beaujon, de la Mairie de Paris et du FJT Beaucour.

Le point de rosée

Océane veut s’engager dans l’armée, Marco veut devenir prêtre, Claire et Antoine s’installent en tant que paysans. Ils sont jeunes et par leur singularité, ils infirment tous les préjugés, poncifs et généralités faites à leur égard.

Être heureux c’est apprendre à choisir sa voie, son métier, sa manière de vivre et d’aimer. À quoi ça tient le chemin qu’on emprunte ?

Une coproduction De Films en Aiguille et France Télévisions, avec la participation du CNC, du Ministère de l’Agriculture et le soutien de la Région Nouvelle-Aquitaine.

32 boulevard de Magenta

Où il est question de politique, de religion, de fric, des Rolling Stones, des vieux, des jeunes, des chats, d’Amy Winehouse, de Loana, des cons, de la mort, de la crise, de la Bretagne, d’avant, de maintenant et d’ailleurs.

Katya, 80 ans : « Je préfère passer pour une imbécile auprès des cons et j’les écoute. »