Tout ce que je leur dois

Tout ce que je leur dois est un travail documentaire et photographique donnant la parole à cent femmes nées au début du XXe siècle. Elles nous embarquent avec humour, tendresse, force et courage dans ce qui a été leur quotidien, leurs questionnements, leurs actions. Chaque histoire personnelle résonne avec l’Histoire. Dès lors s’articule un récit singulier destiné à faire retentir un écho universel. Je ne tire pas le portrait de ces femmes, je le tisse. Leurs portraits et nos voix se répondent pour former une œuvre défigeant le temps révolu afin d’entendre de lui l’épopée de femmes qui nous ont précédées.

Lauréat du Fonds Régional pour les Talents Émergents FoRTE Ile-de-France et soutenu par Leica.

Colorisation : Nadège Abadie et Jordan J. Lloyd.
Mordançages : Nadège Abadie et Amandine Julien.


Monde de miasmes

Un monde chloroformé par la chaleur, oscillant entre la douceur du foyer et l’aveuglement de l’incendie. Paris est silencieuse, la fièvre est collective. Le téléphone et la radio continuent de tousser. Le temps n’existe plus.
Tout est très proche et très loin, trop proche ou trop loin. Je ne sais plus.

Il faut que je me décolle du téléphone. La correction automatique ne fonctionne plus :
Je t’embrase monde de miasmes.

Lauréat du Fonds Photographique d’Auteurs Contemporains, avec le soutien du Ministère de la Culture.

Silences d’exils

Silences d’exils est une expérience humaine et poétique. De 2016 à 2019, Nadège Abadie et Marina Skalova proposent des ateliers d’écritures et de photographie à des hommes et femmes exilé.e.s en Suisse. Une recherche autour de la langue et sa perte, la parole et son absence, le mutisme et la disparition. Dans ce tissage subtil, les éclats de voix plurilingues convoquent les souvenirs de l’auteure et le regard de la photographe. Leurs gestes artistiques se rencontrent pour garder trace des passages, dire le manque. Tout en posant la question : qu’est-ce qui reste ?

Avec le soutien des villes de Genève et de Bienne, de l’Office de la culture du Canton de Berne, de la Roseraie, de C-FAL, des Loteries Romandes Neuchâtel et Genève.

Le choix à Sébastien

Chaque année, plus de 10 000 jeunes entrent dans l’armée de terre.
Pourquoi font-ils ces choix de vie, aujourd’hui ?
Être heureux, c’est apprendre à choisir sa voie, son métier, sa manière de vivre et d’aimer. Ces routes ne sont pas les seules, mais pour eux, ce sont les bonnes.

Le choix à Sébastien c’est aussi celui de Grégoire, d’Océane, d’Ayoub, de Julia, de Louis ou d’Omilpha… futurs militaires.

Premier volet d’une série documentaire réalisée pour la mission photographique La France vue d’ici et lauréat de la Bourse Déclics Jeunes de la Fondation de France.

Crossroads

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J’habite à Paris, en haut de la rue de Belleville. Je photographie les gens que je croise à ce carrefour et aux alentours. Je traque ce qui se passe chaque jour et qui revient chaque jour: le banal, le quotidien, l’évident, le commun, l’ordinaire, le bruit de fond, l’habituel. J’interroge ce qui semble ne plus nous étonner afin de retrouver quelque chose de l’étonnement dans une tentative d’épuisement d’un carrefour parisien. Avec du flou, du grain, de la sueur, des rires, des gueules, des fâcheries, des montées et des descentes.

Quand Paris crépite.

Travail en cours dans les quartiers de La Banane, Belleville, Place des Fêtes et Combat.

Le choix à Bérengère

Chaque année, quelque 9 000 jeunes s’installent en tant qu’agriculteurs.
Pourquoi font-ils ces choix de vie, aujourd’hui ?
Être heureux, c’est apprendre à choisir sa voie, son métier, sa manière de vivre et d’aimer. Ces routes ne sont pas les seules, mais pour eux, ce sont les bonnes.

Le choix à Bérengère
c’est aussi celui de Justin, de Claire et Antoine, de Jessica et Antoine… bergers transhumants, jeunes paysans éleveurs de chèvres ou de vaches laitières.

Deuxième volet de la série documentaire réalisée pour la mission photographique La France vue d’ici et lauréate de la Bourse Déclics Jeunes de la Fondation de France.

Ganesh

Des centaines de noix de coco sont brisées sur la chaussée.
La coque symbolise l’illusion du monde, la chair le Karma de chacun et l’eau l’ego humain. En les brisant, ils offrent leur cœur à Ganesh.

Sueur, safran, tambours et camphre.
Un dimanche en septembre, La Chapelle, Paris.